Pour la petite
histoire, c'est mon père qui m'a appris la photo dans les années 70, il me
confiait parfois son précieux réflex EXA500 ouverture réglée et me disait deux
choses: "sujet immobile 1/60, sujet qui bouge 1/250"... Ensuite nous
allions développer. Voir apparaître l'image dans le bain de révélateur, magique
pour un môme d'une dizaine d'année ! J'ai attrapé le virus et je l'ai gardé.
J'ai continué à développer mes photos N&B jusqu'au début des années 90,
puis le tourbillon de la vie ... Ce sympathique virus s’est rappelé à moi il y
a environ deux ans, et le monde avait bien changé: le numérique ! Tout
réapprendre, voire tout apprendre avec toutes les maladresses d'un débutant
mais... "Sujet immobile 1/60, sujet qui bouge 1/250"… Et le plaisir
de pouvoir à nouveau développer en N&B.
La série dans les vitrines:
Ce ne sont pas des montages, mais une seule photo à chaque fois d'un reflet du quotidien urbain dans une vitrine ou une affiche.
En ville, nous avons toujours l'impression que les personnages sur les affiches ou dans les vitrines nous regardent, c'est volontaire de la part des publicitaires, décorateurs, ou commerçants qui cherchent à interpeller, à attirer par un regard. Mon but est de rendre "vivants" ces personnages et objets en les faisant interagir avec les passants et/ou le photographe. Une volonté de brouiller les pistes pour celui qui regarde l’image où tout semble se mélanger, qui est vivant, qui ne l’est pas ? Qui est dehors, qui est dedans ? Il ne s’agit pas véritablement d’autoportraits, derrière le viseur je ne suis pas reconnaissable, mais le photographe fait partie de la « trilogie interactive » mannequins, passants, photographe.
La série dans les vitrines:
Ce ne sont pas des montages, mais une seule photo à chaque fois d'un reflet du quotidien urbain dans une vitrine ou une affiche.
En ville, nous avons toujours l'impression que les personnages sur les affiches ou dans les vitrines nous regardent, c'est volontaire de la part des publicitaires, décorateurs, ou commerçants qui cherchent à interpeller, à attirer par un regard. Mon but est de rendre "vivants" ces personnages et objets en les faisant interagir avec les passants et/ou le photographe. Une volonté de brouiller les pistes pour celui qui regarde l’image où tout semble se mélanger, qui est vivant, qui ne l’est pas ? Qui est dehors, qui est dedans ? Il ne s’agit pas véritablement d’autoportraits, derrière le viseur je ne suis pas reconnaissable, mais le photographe fait partie de la « trilogie interactive » mannequins, passants, photographe.
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